Galets de Natashquan, Natashquan, 2012
Plan de conservation et de restauration des bâtiments (magasins de pêcheurs) des Galets de Natashquan. Relevés, évaluation et restauration.
-
Nom de la firme responsable : BGLA inc.
-
Équipe : Émile Gilbert, Lise Harvey, Guy Pageau, Alexis Ruelland
-
Coût de la réalisation : 0,51 M$
-
Échéancier du projet : octobre à novembre 2012
-
Client : Municipalité des Cantons de Natashquan
-
Concours remportés : -
DESCRIPTION DU PROJET
Le site des Galets de Natashquan offre aux visiteurs un condensé typique de l’évolution des villages blancs de la Côte Nord.
Ce site naturel, transformé par l’activité humaine, semble à première vue un simple entassement de magasins de pêcheurs sur un îlot de granite. Pourtant, l’endroit est d’une richesse historique, ethnologique et identitaire exceptionnelle.
Plus qu’un symbole, il rappelle l’origine de la création de cette communauté, sa vie sociale et l’évolution de son économie. L’activité qui s’y déroulait était indissociable de la vie du village, au point que, durant la saison de la pêche, le centre économique et social de Natashquan s’y déplaçait.
Les Galets assurent aujourd’hui la continuité historique de Natashquan : cette continuité a d’ailleurs toujours retenu l’attention des résidents et des visiteurs et, le 11 mai 2005, le Gouvernement du Québec annonçait le classement du site des Galets de Natashquan.
Les travaux de sauvegarde et de restauration ont consisté surtout à des corrections aux assises, à la charpente, la rénovation ou la restauration des ouvertures et des revêtements, toitures et peintures. Chaque magasin a donc fait l’objet d’attentions particulières, de recherche iconographique, et les matériaux de remplacement ont été façonnés selon les caractéristiques originales de chaque bâtiment.
L’approche de restauration préconisée a visé à réparer plutôt que remplacer, dans le but de conserver le maximum de composantes originales, de mettre en évidence les traces du riche passé de ce site et d’en assurer sa pérennité.
Crédit photos : Pierre-André Lévesque,