Concours Agora des Arts, 2018
Projet finaliste du concours d'architecture pour le réaménagement et l'agrandissement de l'Agora des Arts.
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Nom de la firme responsable : Consortium BGLA+TRAME+Jacques Plante
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Équipe : Martin Brière, Jacques Plante et Marie-Déelle Séguin-Carrier (TRAME)
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Coût de la réalisation: 5,6 M$
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Échéancier du projet : 2018- en cours
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Client : Agora des Arts
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Concours remportés : -
DESCRIPTION DU PROJET
Ce concours pluridisciplinaire consistait au réaménagement et à l’agrandissement de l’église dans laquelle siège l’Agora des Arts, fief de la communauté artistique et culturelle de Rouyn-Noranda. Sélectionné comme finaliste, le consortium BGLA + TRAME + Jacques Plante a proposé un parti architectural axé sur la polyvalence et la flexibilité des espaces, tout en préservant l’esprit et l’histoire des lieux. Le concept élaboré permettait d’aménager quatre lieux de spectacles autonomes, transformables et pouvant fonctionner simultanément: l’esplanade urbaine, la salle de spectacle, la salle de répétition et le foyer.
La bande étroite comprise entre le presbytère et l’église constituait la zone d’interventions prioritaire du projet. Cette bande interstitielle se devait d’être reconstruite avec ampleur et théâtralité, et ce de l’avenue Frédéric-Hébert jusqu’à la marquise de l’entrée principale. La salle de spectacle d’une capacité de 200 places devait être réaménagée afin de répondre à la mission de production et de diffusion des arts de la municipalité. Il était essentiel d’unifier cette salle et de l’affranchir d’un balcon peu convivial, difficilement accessible et peu performant en termes de confort visuel et acoustique. Il fut ainsi entendu d’opter pour un espace unique, plus vaste, plus dégagé et bénéficiant d’une qualité acoustique optimisée.
L’esplanade urbaine, bordée par une longue marquise végétalisée prolongeant visuellement l’escalier de l’église jusqu’à la 7e rue, devait servir à la fois de débarcadère et de lieu de rassemblement pour les spectateurs. La marquise, suivant le cours de l’esplanade, devenait le support de la signalétique, tout en servant d’abris en cas d’intempéries. Une bande de lumière devait également se déployer sur cette marquise, représentant le nouvel icône de l’Agora des Arts.