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Coopérative Accordéons-Nous, Québec - 2012

Agrandissement et rénovation de 14 unités de logements.
  • Nom de la firme responsable : BGLA

  • Équipe : Martin Brière, James Partaik (client et artiste multimédia)

  • Coût de la réalisation : 2,187 M$

  • Envergure : 900 m²

  • Échéancier du projet : 2012

  • Client : Coopérative d’habitation Accordéons-nous

  • Concours remportés : -

DESCRIPTION DU PROJET

Situé dans le quartier St-Jean-Baptiste à Québec, un des plus anciens au Canada, ce projet consiste en l’agrandissement de la Coopérative d’habitation existante avec un nouveau bâtiment de neuf logements et à rénover cinq logements du bâtiment existant.

Établis depuis plusieurs années sur la rue Scott, la Coopérative Accordéons-Nous se fait offrir par la ville de Québec, le site voisin, pour y développer ce terrain vacant situé en tête d’îlot directement sur le grand boulevard René-Lévesque.

 

Le projet est le fruit d’un questionnement sur les enjeux qui régissent les relations entre l’histoire et la morphologie résidentielle du quartier St-Jean-Baptiste, l’espace public et le caractère institutionnel du boulevard René-Lévesque, ainsi que l’intégration de l’art dans l’architecture et la ville.

Ce dernier enjeu est né d’une collaboration étroite avec le représentant du client, M. James Partaik, artiste, qui a très tôt motivé une démarche dans laquelle l’intégration d’une œuvre d’art au projet a conditionné la réflexion et la mise en forme du projet d’architecture.

Le site de la Coopérative d’habitation Accordéons-nous occupe une position stratégique comme point d’intersection entre le caractère d’un quartier populaire résidentiel (St-Jean-Baptiste) et les exigences d’une avenue institutionnelle de prestige où la circulation automobile prédomine. C’est dans ce contexte de contrastes et de cohabitations que le bâtiment devient une réponse à la fois simple et sensible aux différentes réalités de l’environnement urbain.

 

Malgré la contrainte de l’exiguïté du site, l’intention a été de relier l’ancien et le nouveau, par la conception d’une cour mitoyenne à l’écart du boulevard René-Lévesque, créant ainsi un espace ouvert et propice à la vie sociale et collective.

Le projet répond à l’activité urbaine et au caractère institutionnel par le biais d’un jeu de composantes architecturales en pleins et en vides. 

Un grand vide principal situé au centre du volume, réinterprète la porte cochère – archétype du quartier – pour répondre à la fois aux besoins d’ensoleillement de la cour, à l’échelle monumentale du boulevard, ainsi qu’à l’installation future d’une œuvre d’art.

 

En plus de briser l’austérité du grand boulevard, les pleins et les vides du nouveau projet marquent les différentes entrées des logements, augmentant les liens avec le domaine public. Dans le même esprit, la grande ouverture est une invitation qui cadre des vues uniques sur les cours arrière d’un îlot typique du quartier, ainsi que sur les Laurentides. Le choix de matériaux colorés sur la façade ajoute une touche de vivacité au projet et à la ville.

Crédit photo: Vincent Dubois

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